vendredi 19 juin 2009

San Pellegrino… Une idée intéressante pour fournir de l'eau potable en Afrique


Cette idée m'est venu alors que je dinais avec ma mère. Elle boit de la San Pellegrino, et moi de l'eau du robinet, mais bien sûr, elle est stocké dans le sous sol au lieu d'être stocké au plus près du lieu de consommation principal, c'est à dire la table du repas. Je réfléchissais donc sur l'impact écologique de ce genre de comportement : consommer des produits qui viennent de "loin". Et au fur et à mesure que je parlais, c'est venu tout seul, boom, une idée.
La San Pellegrino vient d'Italie, n'est ce pas? Et elle est bue partout dans le monde par des populations relativement aisée. Elle est consommé, comme eau de luxe dans des endroits où il y a souvent de l'eau disponible localement. Faire venir cette eau, ce n'est pas écologique certes, mais c'est encore moins moral quand on pense que, à des distances équivalentes, des populations entières manquent d'eau potable et développent à cause de cela de nombreuses maladies mortelles. L'idée est la suivante : au lieu d'envoyer la San Pellegrino à Paris, ou à Los Angeles, on l'envoie à la même distance mais dans un endroit où on manque d'eau potable. Si vous consommez de la San Pellegrino, vous souscrivez à un programme, où à chaque fois que vous achetez de la San Pellegrino et donc que vous payez son transport, au lieu de la recevoir, elle est envoyé dans un pays concerné par la pénurie d'eau potable. A noter qu'on peut faire cela avec toutes les eaux minérales de renommée internationale. En contrepartie, de votre payement, en plus du geste humanitaire et engagé que vous faites, vous avez une réduction sur votre eau de source ou potable locale (si elle déjà gratuite comme c'est le cas en France, une réduction sur sa distribution).
Pour bien faire cela il faudrait calculer la consommation de ces eaux minérales dans le monde, les populations concernées, cibler les pays qui en ont besoin et la quantité qui pourrait entrer dans ce programme, en fonction du kilométrage global. Evidemment cela ne réduit pas l'impact écologique, mais peut être intéressant pour les firmes qui les produisent car ils atteignent un nouveau marché. Comme Microsoft qui file des ordi gratuit en Afrique pour s'en assurer le monopole plus tard, lorsque ces pays seront plus riches. Il faut envisager des subventions locales et une participation des firmes concernés. La mise en place d'une main d'œuvre de distribution sur place sous la forme d'une association ou d'emplois payés par les autorités locales?...
Discussion : dans le même ordre d'idée, on peut peut-être faire plus efficace. Au lieu d'envoyer la San Pellegrino n'importe où, l'argent est utilisé pour développer les infrastructures pour l'eau dans les pays touchés. Mais dans ce cas là, la San Pellegrino ne va nulle part, y a un couac là. L'eau devient gratos pour les citoyens Italiens qui s'en serviront pour arroser les plantes??
Bon le genre d'initiative, "j'achète un produit et tant est reversé à une association", existe déjà mais c'est ici le concept d'équivalence de la distance de transport qui me paraît symboliquement fort. Car c'est le transport qui coûte vraiment cher pour fournir l'Afrique en vivre de première nécessité.
J'attends vos commentaires et critiques.
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4 commentaires:

Lamar a dit…

Je ne sais pas...l'eau minerale en bouteille est un truc "culturel", on la consomme + ou - selon les pays. Et quand tu parles de "transport", tu vois plutôt l'eau embouteillée, ou des camions-citernes, voir carrément des aqueducs ? L'eau pétillante ne le reste qu'en bouteille...

Anonyme a dit…

Ce serait obligatoire comme systeme?? ou alors on aurait le choix entre payer et avoir sa bouteille ou payer et envoyer une bouteille en Afrique ???

Rahanhulk a dit…

Premièrement, merci pour vos commentaires.
Lamar,
Peut être bien que la consommation d'eau minérale représente quechi au niveau mondial et que ce ne serait pas suffisant.
Pour la question du transport, je pensais à un équivalent, comme si c'était l'acheteur qui était livré, donc en bouteille, même si effectivement on peut réfléchir à des modes de transports plus efficaces, avec moins d'emballages. Mais tout le process pour produire le bien resterait le même a priori.
Concernant la deuxieme question, ce ne serait pas obligatoire. le consommateur/payeur ferait le choix de souscrire au programme.

Anonyme a dit…

Mais mec, ça va vraiment pas là.

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